Chères Meurchinoises, Chers Meurchinois, Chers Enfants,

Ce samedi 18 Mars, comme dans de nombreuses communes de la Région des Hauts-de-France, un secteur de la commune a été nettoyé de déchets déposés çà et là par des personnes irrespectueuses de la nature. Sous l’impulsion de la société de chasse communale, de son président et de nombreux membres de cette association communale, des habitants de la commune et de communes voisines ainsi que des élus majoritaires ont participé au côté de notre élu adjoint à l’environnement, Monsieur Christophe SOYEZ, à cette opération qui ne devrait pas exister.

A la question qui était posée par un groupe d’élus lors du dernier Conseil Municipal, sur les mesures que nous devons mettre en oeuvre pour ne plus voir notre commune salie par différents dépôts, je répondais que le meilleur outil reste et restera toujours la sensibilisation. Celle-ci sera réalisée auprès des enfants qui fréquentent notre commune en ce mois d’avril. Je remercie l’ensemble des partenaires qui contribuent à faire de nos enfants de futurs adultes engagés et respectueux de la nature.

Le 26 septembre 1985, Coluche lançait sur Europe 1 un appel à la générosité pour aider ceux qui n’arrivaient pas à manger. L’idée des Restos du coeur était née mais l’humoriste était loin de se douter de l’ampleur qu’allait prendre son initiative. Nous en sommes à la trente-huitième campagne des Restos du Coeur. Compte tenu des augmentations des factures énergétiques et de l’inflation galopante, les bénéficiaires sont en augmentation. De même que la misère continue de progresser, la nature continue d’être souillée. Souvenez-vous, le premier numéro du journal Notre Ville titrait sur un dépôt autour des étangs. Plus de quarante années ont passé et les collectes de déchets ne cessent d’augmenter. Alors plutôt que de chercher à savoir ce que les communes peuvent mettre en place pour ne plus voir leurs rues envahies de papiers, commençons déjà par agir pour notre ville tous ensemble, non pas par des mots mais par nos actes et nos gestes au quotidien.


Frédéric ALLOÏ