Chères Meurchinoises, Chers Meurchinois, Chers Enfants,

Il y a un an, la Russie déclarait la guerre à l’Ukraine. Depuis, de nombreux bouleversements socio-économiques sont apparus aux yeux de tous. Chaque jour, particuliers, entreprises, commerçants et artisans, sans oublier les collectivités et associations, subissent l’inflation galopante et l’envolée des prix : produits de première nécessité, carburants ou encore factures énergétiques ont eu tendance à augmenter de manière exponentielle ces derniers mois. Les conséquences sont parfois désastreuses puisque des entreprises sont contraintes de baisser le rideau car elles ne parviennent plus à régler les charges, d’autres associations cessent leurs activités et des familles poussent la porte de nos centres communaux d’action sociale pour la première fois parce que leur reste à vivre n’est plus suffisant pour remplir le réfrigérateur.

A Meurchin, nous n’échappons pas à ces constats. Des lueurs d’espoir sont toutefois présentes puisque les activités des associations dans nos salles communales rassemblent encore. Toutefois, les commerces sont dans la tourmente : le nombre de consommateurs diminue alors que, comme le rappelait encore Monsieur Ludovic MONTAGNE, adjoint aux actions économiques, nos artisans nous ont été bien utiles en 2020 lors du tout premier confinement « période COVID ».

Lors d’une réunion récente menée par la Municipalité, à laquelle de nombreux commerçants ont répondu présents, des constats ont certes été dressés et une envie de ne pas abandonner a surtout pris le pas. Ainsi, un groupe de travail composé d’une partie de nos commerçants va se mettre en place pour dégager des pistes de réflexion et surtout d’actions concrètes à imaginer. La collectivité y prendra sa part en y associant s’il le fallait des partenaires institutionnels pour partager leurs expériences réussies. Nos commerçants locaux méritent d’être soutenus.

Du soutien, il en faudra également pour les parents d’élèves de l’école Les Platanes ainsi qu’aux enseignants puisque le couperet est tombé ! En haut lieu, il a été décidé de fermer une classe au sein de cette école. Certes la natalité baisse depuis quelques années, certes les effectifs dans nos classes sont bas mais ce sont justement ces classes non surchargées qui permettent à nos enfants de bien apprendre, et à nos enseignants d’être disponibles pour les élèves les plus en difficultés. A l’heure où l’Etat souhaite plus que tout une école inclusive (et je m’en félicite), comment les enfants porteurs d’un handicap vont-ils pouvoir progresser dans des classes bondées ? La suppression d’une classe est synonyme de régression de nos enfants. Cette décision n’est pas acceptable, pas entendable sauf peut-être à imaginer la mise à disposition de personnels de l’Education Nationale formés, ce qui ne semble pas toujours être le cas.

Alors mobilisons-nous tous pour défendre notre école, l’Ecole du savoir, l’Ecole des parcours individualisés, l’Ecole Universelle, l’Ecole de qualité. Enfin, parce que l’Apprentissage en France a lieu tout au long de notre vie professionnelle, je m’associe à Ludovic MONTAGNE pour saluer le départ de notre marché hebdomadaire de Monsieur Ludovic HENAFF. Nous lui souhaitons une bonne reconversion professionnelle.

Frédéric ALLOÏ