La presse locale a cette faculté de pouvoir relayer l’information de manière rapide et sur un réseau étendu. C’est en ce sens que nous avons répondu fin d’année dernière à la sollicitation de notre correspondante locale au sujet de la désertification médicale. Nous nous réjouissons de cette issue positive pour laquelle chacun a contribué à son niveau.Des élus d’opposition peuvent être de formidables lanceurs d’alerte mais encore faut-il que la majorité en place se saisisse des dossiers.
Cette presse locale a toujours fait son travail d’information : souvenons-nous, il y a presque cinq ans, notre ville apparaissait dans le classement des carrefours les plus dangereux. Ces deux informations n’ont pas été traitées de la même manière par les municipalités en place alors qu’il y avait urgence à agir. Le premier problème a été réglé en quelques semaines par la bonne volonté des différents acteurs concernés. Le second problème a été gentiment laissé à notre équipe en place.
Sur la question du nombre croissant de cas positifs au sein des écoles, il s’agit de la résultante des protocoles sanitaires en place par le Ministère de l’Education Nationale. Il n’appartenait en rien à la collectivité de fermer les écoles, sauf si la sécurité des enfants avait été remise en cause, en raison par exemple de l’absence des agents communaux. La présence de l’Adjoint aux Affaires scolaires auprès du corps enseignant et du Service Jeunesse a donc permis la continuité de l’école.
Et comment nous reprocher dans une même phrase de limiter les contacts entre enfants tout en soulignant le caractère exponentiel du nombre de cas positifs ? Devions-nous risquer toute contamination de nos agents du Service Jeunesse et ainsi de ne pas compter sur leur présence pour la rentrée scolaire ? Il appartient ici à la collectivité, en sa qualité d’employeur, de protéger ses agents.