Notre équipe municipale est élue pour six années. En 2020, nous annoncions deux années de sacrifices pour toutes et tous. Il était important de l’annoncer à l’ensemble de la population. Ce n’était pas de gaieté de cœur que nous prenions cette décision. La situation financière qui était la nôtre à l’époque nous l’imposait. Nos élus sont responsables.
Nous traversons tous actuellement une période compliquée et c’est la raison pour laquelle nous avons le souhait ne pas augmenter les impôts. D’autres collectivités ont choisi d’utiliser ce levier, d’autres encore ont décidé de fermer des salles de sport ou piscines devenues trop énergivores. Pas nous. Nous faisons le choix de dépenses raisonnées, d’augmentation de tarifs de cantine raisonnés et qui tiennent compte de l’augmentation que subit également notre prestataire.
La collectivité est une entreprise qui ne peut dégager de pertes financières, logiquement ! Nous, élus, prenons nos responsabilités. Si certains élus qui nous critiquent sur nos choix d’aujourd’hui avaient pris les bonnes décisions de leur temps, nous aurions très certainement opté pour d’autres solutions.
Enfin, quant à nous accuser de vouloir augmenter nos indemnités d’élus, nous rappelons que des formations existent pour les élus qui ne comprendraient toujours pas l’exercice de construction d’un budget primitif.

De grands changements se dessinent sur nos territoires. De nouvelles orientations semblent se dégager pour définir l’avenir de tous.
Pour que chacun puisse agir sur ces changements, un seul geste est à réaliser : glisser son enveloppe dans l’urne lors des deux tours des Présidentielles les 10 et 24 avril.

La presse locale a cette faculté de pouvoir relayer l’information de manière rapide et sur un réseau étendu. C’est en ce sens que nous avons répondu fin d’année dernière à la sollicitation de notre correspondante locale au sujet de la désertification médicale. Nous nous réjouissons de cette issue positive pour laquelle chacun a contribué à son niveau.Des élus d’opposition peuvent être de formidables lanceurs d’alerte mais encore faut-il que la majorité en place se saisisse des dossiers.
Cette presse locale a toujours fait son travail d’information : souvenons-nous, il y a presque cinq ans, notre ville apparaissait dans le classement des carrefours les plus dangereux. Ces deux informations n’ont pas été traitées de la même manière par les municipalités en place alors qu’il y avait urgence à agir. Le premier problème a été réglé en quelques semaines par la bonne volonté des différents acteurs concernés. Le second problème a été gentiment laissé à notre équipe en place.
Sur la question du nombre croissant de cas positifs au sein des écoles, il s’agit de la résultante des protocoles sanitaires en place par le Ministère de l’Education Nationale. Il n’appartenait en rien à la collectivité de fermer les écoles, sauf si la sécurité des enfants avait été remise en cause, en raison par exemple de l’absence des agents communaux. La présence de l’Adjoint aux Affaires scolaires auprès du corps enseignant et du Service Jeunesse a donc permis la continuité de l’école.
Et comment nous reprocher dans une même phrase de limiter les contacts entre enfants tout en soulignant le caractère exponentiel du nombre de cas positifs ? Devions-nous risquer toute contamination de nos agents du Service Jeunesse et ainsi de ne pas compter sur leur présence pour la rentrée scolaire ? Il appartient ici à la collectivité, en sa qualité d’employeur, de protéger ses agents.

En moins d’un an, deux accidents se sont produits au croisement de la D165 et de la rue Pasteur, occasionnant des blessures et des dégâts matériels. La fatalité n’existe pas lorsque les accidents se répètent sur un même axe : c’est la raison pour laquelle nous allons travailler début 2022 avec les Services du Département pour identifier des solutions sur ce croisement ainsi que sur celui menant aux Hauts de Meurchin.
Lorsque nous serons amenés à revoir le plan de circulation pour le Carrefour et les rues annexes, devrons-nous reculer devant les aménagements proposés pour améliorer la sécurité de tous si deux cents personnes de Meurchin et de la France entière y opposent une raison de confort à la conduite.
Quant au personnel, un vrai dialogue social existe depuis notre arrivée : réunions régulières avec les représentants du personnel, renforcement de certains services selon nos capacités financières et des besoins repérés par les chefs de service. Autant d’initiatives qui se font raisonnablement, avec prudence et en utilisant les aides au recrutement de l’État pour recruter intelligemment car, s’il fallait encore le rappeler, nous aurions pu renforcer beaucoup de ces services si la gestion financière de la commune avait été saine à notre arrivée.
Etre des élus responsables, c’est être transparents avec la population mais aussi avec les agents qui sont à nos côtés et sans qui la collectivité ne peut fonctionner.

Le Groupe Large Union Expérience et Renouveau adresse à l’ensemble de population Meurchinoise de belles fêtes de fin d’année !